Considérer le sol dans toutes ses dimensions
L’approche globale des sols consiste, pour un agriculteur ou un technicien, à considérer le sol sous toutes ses dimensions avant d’intervenir sur la parcelle.
Cette approche consiste ainsi à prendre en considération :
- La fertilité chimique, qui améliore la nutrition : Statut acido-basique, capacité à stocker et restituer des éléments nutritifs…
- La fertilité physique qui améliore l’enracinement : Bonne circulation de l’eau et de l’oxygène dans le sol grâce à une porosité visible (cm/mm) et invisible (µm et nm) suffisante, bonne stabilité structurale.
- La fertilité biologique qui améliore la nutrition, l’immunité, et affecte tant la fertilité chimique que physique : Abondance et diversité des organismes vivants, notamment les microorganismes qui constituent le réacteur chimique du sol et les vers de terre qui permettent l’installation et le maintien d’une macroporosité suffisante.
La prise en compte des interactions physique, biologique et chimique permet véritablement d’apprécier les interventions agricoles : sont-elles bénéfiques ou non sur le long terme ? Sont-elles capables de valoriser convenablement le potentiel productif réel de mon sol ?
Un sol qui fonctionne convenablement doit être considéré comme un écosystème vivant.
Les organismes du sol, en particulier les bactéries et les champignons sont à la base de tous les cycles chimiques du sol et à la base de la nutrition du végétal. Ainsi, par leur activité, ils affectent profondément la chimie et la physique du sol et sont à même d’entretenir une fertilité chimique et physique naturellement.
La fertilité long terme du sol repose principalement sur une prise en compte de l’activité biologique des sols.