Description des sitones de la luzerne
Symptômes des sitones sur la luzerne
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description des sitones de la luzerne (Sitona humeralis)
Coléoptère qui mesure de 5 à 6 mm d’envergure avec un rostre* très court. Elytres** ternes en alternance bande sombres et claires. Larves blanches sans pattes.
*Rostre : partie de l’insecte qui ressort entre les yeux
**Elytres : étui qui recouvre les ailes postérieures au repos
- Symptômes sur la luzerne
Jeunes larves : attaque des nodosités (perturbation de l’alimentation azotée de la luzerne)
Larves âgées : attaque des pivots racinaires (diminution de la densité)
Adulte : attaques des feuilles de luzerne en formant des encoches semi-circulaires sur le bord
/!\ Ne pas confondre, en juillet, les sitones du pois peuvent aussi migrer sur la luzerne après récolte de celui-ci et causer des dégâts important, notamment sur les jeunes plantules.
- Période de présence
Cycle complet sur la luzerne : Stade larvaire de 4 mois qui commence mi-fevrier (température relativement élevée > 12°C) ou les jeunes larves pénètrent dans le sol à la recherche des nodosités. Nymphose en surface dans un cocon « terreux » début Juin.
Stade adulte fin Juillet à début automne. Ponte en surface de l’automne au printemps suivant.
- Méthode d’observation
A surveiller, notamment s’il y a des épisodes d’hivers doux et sec qui favorise son développement.
Chercher de possible encoches sur le feuillage dès la levée.
- Conseils de gestion technique et agronomique
Sélection de variétés résistantes, les traitements sont peu efficaces car ils ne contrôlent pas les larves responsables des principaux dégâts sur la luzerne, la lutte vise donc les adultes avant la ponte.
- Niveau de pression
Faible : 1 à 2 morsures en moyenne par folioles
Moyen : Plus de 2 morsures en moyenne par folioles
Fort : > 5 morsures – disparition de la plantule à la levée – défoliation en 2ème ou 3ème année
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.