Description des cicadelles (virus des pieds chétifs) de l’avoine
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description des cicadelles (virus des pieds chétifs) de l’avoine
L’adulte (Psammotettix alienus) mesure entre 3,5 mm et 4,5 mm de long. De couleur vert-brun avec un écusson pigmenté, des tâches foncées sur le corps et 6 bandes beige longitudinales au sommet de sa tête. Les ailes sont disposées en toit, la partie postérieure en forme arrondie. Les yeux sont rouges.
La larve possède les mêmes caractéristiques que l’adulte, le développement des ailes se fait au fur et à mesure des mues.
Transmet le virus WDV (Wheat dwarf virus) aussi appelé virus des pieds chétifs.
- Symptômes sur l’avoine
Plante : nanisme, avortement et stérilité des grains
Les piqures de nourrissement conduisent au jaunissement des feuilles et transmettent le virus WDV.
Symptômes du virus : il s’observe généralement dans un même rang, sur quelques plantes consécutives. Les feuilles jaunissent et rougissent à la pointe, ponctuées de stries jaune-rouge le long des nervures. Les plants sont atteints de nanisme et présentent un tallage excessif (reprise par le bas).
- Période de présence
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Mai : sortie des larves avec 2 à 3 générations jusqu’à octobre-novembre
Apprécie les températures chaudes estivales (> 12°C), sans trop de pluviométrie.
- Conseils de gestion technique et agronomique
Facteurs favorables :
Semis à faible densité et précoces
Conditions climatiques douces à l’automne et hivers doux.
Réservoirs hôtes : graminées adventices, repousses de céréales, jachères, maïs
- Méthode d’observation
Observer les populations : visuelle pendant les heures chaudes ou via des pièges chromatiques ou des plaques engluées jaunes.
- Niveau de pression
En cas de fortes attaques, les chutes de rendement peuvent atteindre 20 q/ha
Faible : < 10 captures
Moyen : Entre 10 et 20 captures
Fort : > 30 captures
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.