Pucerons – JNO sur avoine

Description des pucerons JNO de l’avoine

Symptômes sur l’avoine

Période de présence

Conseils de gestion technique et agronomique

Méthode d’observation

Niveau de pression

  • Description des pucerons JNO de l’avoine

Le Virus de la Jaunisse Nanisante/Nanifiante de l’Orge (VJNO) est transmis par les pucerons avec pour principal vecteur Rhopalosiphum padi, Metopolophium dirhodum et Sibotion avenae (pucerons aux corps vert foncé).

Metopolophium dirhodum
Rhopalosiphum padi
  • Symptômes sur l’avoine

Sensibilité élevée des plantules du stade 1 à 3 feuilles, diminue à mesure que le développement progresse. Attaques moins nuisibles lorsqu’elles sont tardives.

Jeunes plantules : présence de pucerons avec des taches rougeâtres sur les feuilles.
Plants : rougissement intense, nanisme en début de montaison.

Nanisme du à la JNO sur orge (Chambre d’agriculture Pays de la Loire)

Racines : ralentissement de la croissance racinaire.
Aspect moutonné des parcelles, en cas de forte attaque, l’épiaison peut être réduite

Symptômes de JNO sur parcelle d’orge (Chambre d’agriculture Pays de la Loire)
  • Période de présence
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Contamination à l’automne et pendant l’hiver sur jeunes plantules

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Favoriser les semis tardifs
Gérer les pucerons vecteurs : variétés résistantes aux attaques, éliminer les résidus de céréales (réservoirs de virus), semences traitées

  • Méthode d’observation

Observer le nombre de pucerons à l’automne et surveiller les conditions météorologiques.

  • Niveau de pression

Faible : Conditions météorologiques pluvieuses et températures < 10°C

Moyen : Parcelles à semis précoces, levées avant le 1er novembre et sans traitements de semences avec moins de 10% des plantes porteuses d’au moins 1 puceron.

Fort : Conditions météorologiques sèches avec températures > 10°C avec soit :
10% ou plus de plantes porteuses d’au moins 1 puceron ou pucerons présents depuis plus de 10 jours sur la parcelle.

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.