Description du nématode à kystes de la betterave
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description du nématode à kystes de la betterave
Les nématodes à kystes (Heterodera schachtii) sont des nématodes endoparasites (a besoin d’une plante hôte pour se reproduire).
Forme ovoïde jusqu’à 1mm de diamètre. Les femelles attachées aux radicelles sont blanches, forment les « kystes ». Elles ne deviennent visibles qu’au stade adulte. Puis elles brunissent, passent d’une forme ovale à une forme de citron et se détachent de la plante. Les kystes bruns sur les racines contiennent les œufs et les larves.
Les dégâts sont causés par les larves dans le système racinaires.
- Symptômes sur la betterave
Retard de croissance, favorable au développement des adventices.
Symptômes de carence en magnésium. Jaunissement et flétrissement des feuilles extérieures. Présence par foyers puis s’étend à la parcelle.
Pivot peu développé, prolifération des radicelles, kystes blancs à bruns sur les racines.
- Période de présence
Avril à Novembre.
- Méthode d’observation
Du stade 6 feuilles à la récolte.
Observation des racines (pivot, radicelles, kystes)
- Conseils de gestion technique et agronomique
Lutte préventive :
Implanter un couvert de crucifère nématicide après le précédant.
Semis précoce.
Variétés tolérantes.
Allonger la rotation, délai de retour de 3 ans minimum
Éviter l’implantation successive ou trop rapprochée de plantes hôtes
Limiter les repousses de plante hôte
Élimination des résidus végétaux
Facteurs favorables :
Temps chaud et humide
Sol superficiel ou chaud ou pH basique
Drainage insuffisant
Épandages agro-industriels
Proximité avec des sites de transformation, même anciens.
Rotation courte
Plantes hôtes (ex : colza, chou, épinard, céleri, œillet, saponaire, chénopode, stellaire, arroche)
- Niveau de pression
Faible : <100 œufs/100ml de terre
Moyenne : 100 à 500 œufs/100ml de terre
Forte : >500 œufs/100ml de terre, présence de kystes sur les fibres racinaires du précédent cultural
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.