Description de la noctuelle de la betterave
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description de la noctuelle de la betterave (Spodoptera exigua)
Originaire des régions tropicales et subtropicales, mais on peut la retrouver dans les régions chaudes et tempérées.
Adulte : 17 à 30 mm d’envergure, longue d’environ 15mm, plutôt gris brun et marron foncé ou noir éclatant avec un dessin jaunâtre en forme de rein.
Oeufs : 10 à 250, recouverts de poils cotonneux et ils de parent d’écailles du corps de l’adulte.
Chenille : 25 mm et 38 mm de long, jaune-vert à l’éclosion puis marron voire noir avec des lignes foncées sinueuses sur la face dorsale ainsi qu’une bande jaune de chaque côté du corps.
- Symptômes sur la betterave
Engendre des dégâts important, notamment en culture sous serre.
Les chenilles se nourrissent des zones de croissance (migration vers l’apex) : feuilles, fleurs, bourgeons voire tiges et fruits. On observe de grands trous dans les feuilles avec quelques nervures intact.
Nuit considérablement au développement de la plante.
- Période de présence
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Juin à Octobre
Capacité d’infestation forte, surtout en conditions optimales : températures élevées
- Conseils de gestion technique et agronomique
Toiles insect-proof, pièges à phéromones, voiles (barrières contre les pontes)
Retirer et détruire les débris végétaux et les résidus de cultures
Auxiliaires : Trichogrammes, Bacillus thuringiensis (/!\ resistances), punaises (Macrolophus pygmaeus), nématodes (Steinerma carpocapsae)
- Méthode d’observation
Activité nocturne, difficil de les observer dans la culture en journée.
Ne pas confondre : contrairement à la noctuelle potagère elle ne s’enroule pas lorsqu’on la touche.
- Niveau de pression
Faible : < 20% des betteraves portent des traces de morsures
Moyen : entre 20% et 50% des betteraves portent des traces de morsures
Fort : > 50% des betteraves portent des traces de morsures
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.