Description des mouches de semis du lupin
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description des mouches de semis du lupin (Delia = Phorbia platura)
Préjudiciable en particulier sur le lupin d’hiver, la mouche des semis est un insecte très polyphage pouvant maintenir son développement sur une 40ène de plantes hôtes.
- Symptômes sur le lupin
Jeunes plants : galeries d’environ 1 mm de diamètre dans les cotylédons, tigelles et jeunes pousses avant la sortie de terre. Nécroses possibles entrainant l’avortement de la graine
Plantule : bourgeon terminal noirci, pourri et fané avec un apex partiellement détruit. Les dégâts du diptère vont rendre le lupin plus sensible aux maladies fongiques, les plantules attaquées dépérissent souvent au cours de l’automne ou de l’hiver.
- Période de présence
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3 à 6 générations de larves peuvent se succéder. Une fois les œufs éclosent, le bioagresseur reste à l’état larvaire pendant 3 semaines.
Les plants ne sont plus vulnérables à partir de 3-4 semaines après la germination.
- Conseils de gestion technique et agronomique
Gestion du précédent : éviter les pailles au sol et l’apport massif de matière organique fraiche.
Gestion adventice : faire un faux semis pour diminuer le stock semencier
Travail du sol préalable : Labour précoce 1 mois avant le semis pour enfouir la matière organique, peut-être couplé à un travail superficiel (dents ou disques) pour affiner le lit de semences (/!\ à la battance en limon-sableux). Rappuyer le sol (conservation de l’humidité).
Soigner l’implantation : à 2-3cm de profondeur, idéalement dans un sol chaud et bien ressuyé
- Méthode d’observation
Développement propice dans les sols humides, riches en matières organiques et fraichement travaillé.
Sur au moins 4 placettes, observer 10 plantes
- Niveau de pression
Faible : < 2 plantules sur 10 sont endommagées
Moyen : de 2 à 3 plantules sur 10 sont endommagées
Fort : > 3 plantules sur 10 sont endommagées
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.