Description du charbon nu du seigle
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description du charbon nu du seigle (Ustilago sp)
Champignon des semences qui se développe avec la plante mais demeure latent avant la floraison, les spores sont ensuite disséminées par le vent. L’infection est favorisée par des températures comprises entre 16°C et 22°C avec une humidité élevée.
- Symptômes sur le seigle
Contamination à la floraison, phase latente jusqu’à la germination de la graine, développement d’un mycélium noir jusqu’aux épis. Une fois les spores libérées par le vent (10 à 12 jour d’émission sporadique), elles contaminent d’autres grains des épis en floraison et redevient latent lorsque le grain mûrit et ce, jusqu’à la germination. Le mycélium se conserve plusieurs années dans le grain.
Destruction des épis : masse noire pulvérulente en conglomérat à la place des grains, ne reste que le rachis.
Racines : systèmes affaiblis et réduit qui entraîne la diminution de la croissance de la plante et un tallage retardé.
Les feuilles peuvent contenir des stries jaunes et des plants rabougris à retard de croissance.
- Période de présence
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Germination des spores entre 18 et 20°C. Elle est stoppée en deçà de 5°C et au-dessus de 30°C. A surveiller mai-juin à la floraison et au semis en septembre (semences saines)
- Conseils de gestion technique et agronomique
Semences saines et/ou traitées.
Possibilité de décaler la date de semis, diminution des risques si la floraison est plus tardive.
- Méthode d’observation
A surveiller si la floraison à lieu ou est précédée d’une période humide.
A ne pas confondre avec le charbon vêtu/couvert dont les spores sont recouvertes d’une membrane, contrairement aux spores du charbon nu qui n’en ont pas.
- Niveau de pression
Faible : Perte de rendement grains < 5%
Moyen : Perte de rendement grains entre 5% et 10%
Fort : Perte de rendement grains > 10%
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.