Description de l’oïdium du seigle
Conseils de gestion technique et agronomique
- Description de l’oïdium du seigle
L’oïdium du seigle (Erysiphe graminis f. sp. secalis) est une souche spécifique qui occasionne des dégâts importants en culture intensive. Champignon à développement rapide à partir de 5°C qui craint les pluies brutales (lessivage du mycélium). L’oïdium à des formes spécialisées qui sont associées à des groupes spécifiques de plantes, par exemple, celle du blé n’affectera ni l’orge, ni l’avoine.
- Symptômes sur le seigle
Feuilles : présence de tâches blanche à feutrage cotonneux en face supérieure. Peut se griser et se parsemer de ponctuations noires.
Symptômes d’abord sur feuilles basses, sur gaines et sur limbe de façon homogène sur les parcelles. Peut ensuite atteindre les tiges et les glumes.
- Période de présence
Conditions de développement : T°C comprises entre 18°C et 20°C avec une humidité élevé sans précipitations
- Conseils de gestion technique et agronomique
Limiter les parcelles abritées du vent ou en fond de vallée (qui conserve l’humidité)
Sélection variétale
Eviter les semis denses
Le champignon suit le cycle d’absorption de l’azote des plantes : raisonner la fertilisation
- Méthode d’observation
A partir du stade épis 1 cm, observer une 20ène de plantes, considérer une feuille atteinte lorsque 5% de sa surface est recouverte par le champignon.
- Niveau de pression
En conditions favorables, il peut entraîner une perte de rendement de 25%.
Faible :
– Variétés Sensibles : moins d’1 feuille sur 20 atteintes
– Autres variétés : moins de 3 feuilles sur 20 sont atteintes.
Moyen :
– Variétés Sensibles : 1 à 4 feuilles sur 20 atteintes
– Autres variétés : 4 à 9 feuilles sur 20 sont atteintes
Fort :
– Variétés Sensibles : plus de 4 feuilles sur 20 atteintes
– Autres variétés : lorsque 10 feuilles sur 20 sont atteintes.
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.