Les transformateurs de semences et de grains bénéficient des dernières technologies de tri
La demande mondiale de semences et de céréales, notamment de maïs de semence et de grains de café, est croissante. Pour y répondre, les opérateurs doivent surmonter un certain nombre de défis opérationnels, et les technologies doivent les y aider.
De belles opportunités
L’une des principales raisons de l’essor de la demande de graines et de céréales – et les prévisions des experts ne prévoient pas de désengagement dans les années à venir, bien au contraire – est le développement économique. Il n’est qu’à voir comment la nation la plus peuplée du monde, la Chine, a changé ses modes de consommation et d’alimentation en 20 ans. Ce sera ensuite au tour de l’Inde…
L’autre raison principale est l’appétence des consommateurs, dans les pays développés, pour une nourriture saine. Ils veulent des ingrédients naturels et nutritifs, ce qui signifie que graines et céréales sont ajoutées à un nombre croissant d’aliments. Les exemples les plus courants sont les pains spéciaux et autres produits de boulangerie et les barres-collations, tous produits et consommés en grandes quantités.
Il ne s’agit pas d’un phénomène de mode mais d’une tendance lourde. Les études de marché prévoient qu’au cours des cinq prochaines années (et probablement plus longtemps encore), le marché des semences augmentera en valeur annuelle de 6 à 8 %, passant de 63 milliards de dollars en 2020 à 85-90 milliards de dollars en 2025. Au cours de la même période, le marché des céréales devrait croître de 6 % par an, passant de 1 150 milliards de dollars à 1 556 milliards de dollars.
Et quand on parle de céréales, on inclut les grains de café, pour l’une des boissons les plus consommées de la planète. Les prix du café ont atteint de nouveaux sommets, selon l’Organisation mondiale du café. Et même si les prix des récoltes fluctuent en raison des conditions météorologiques et des rendements variables, la demande mondiale va continuer de croître. Au cours des cinq prochaines années, la valeur annuelle du marché du café en grains devrait passer de 27 milliards de dollars avec une progression annuelle de 6,7 %. Cette croissance est due en grande partie à l’augmentation de la demande de capsules de café pour la consommation à domicile et au développement de franchises telles que CCD et Starbucks dans de nombreux pays du monde, notamment donc, en Chine et en Inde.
Les défis pour la filière
Pour les producteurs, la croissance est tirée par l’export, et là, les défauts de produits ne sont pas tolérés. Il est donc plus important que jamais que les lignes de transformation détectent et éjectent les corps étrangers, les produits défectueux, les produits contaminés par croisement, et les produits contaminés par des mycotoxines. L’une de ces mycotoxines, l’aflatoxine, étant très inquiétante : c’est un poison naturel qui peut contaminer les grains de maïs destinés à être utilisés dans les aliments pour la consommation humaine et pour les animaux de compagnie. Et c’est pourtant difficile à détecter.
L’offre est insuffisante pour de nombreux types de graines et de céréales, il faut parfois des années pour étendre les surfaces de culture ou améliorer les rendements. Cela signifie que les transformateurs doivent être plus efficaces que jamais à réduire le gaspillage alimentaire. Il n’est plus acceptable d’utiliser des méthodes de tri obsolètes qui éliminent par erreur de grandes quantités de bons produits dans les étapes de tri. C’est un non-sens économique et environnemental, avec des pertes considérables de revenus pour les exploitants.
Un autre sujet de préoccupation concerne les cultures OGM. Il est peu probable que ces produits soient bien accueillis par tous les consommateurs et ils pourraient même être limités ou interdits par certains organismes de réglementation alimentaire. Il est donc essentiel que les transformateurs fassent attention à ce que les aliments non génétiquement ne soient pas contaminés par des aliments génétiquement modifiés.
Enfin, il est essentiel d’éviter que la contamination croisée ne débouche sur des produits contenant des ingrédients involontaires potentiellement allergène, comme le soja.
Des raisons d’être optimiste
La bonne nouvelle est que tous ces défis – même la menace sournoise que représente l’aflatoxine – peuvent être relevés en utilisant des machines de tri optique de dernière technologie. Le leader du secteur, TOMRA Food, propose une large gamme de solutions de tri avec différents niveaux de sophistication pour effectuer des tâches plus ou moins complexes. Ces machines sont calibrées avec précision pour des applications alimentaires spécifiques et très efficaces sur de nombreux types de graines et de céréales. Les machines TOMRA sont utilisées dans le monde entier pour trier le maïs, semence et fourrager, les haricots secs, les lentilles, les pois chiches, les pois secs, les graines de tournesol, les graines de sésame, les graines de citrouille et les grains de café torréfiés et non torréfiés.
En plus d’améliorer la sécurité alimentaire et la qualité des produits, les trieuses de TOMRA permettent de trier selon des spécifications, de minimiser les faux rejets, de réduire ou d’éliminer le besoin d’intervention manuelle et la dépendance à l’égard du travail manuel. Ce dernier point est particulièrement important dans les pays en développement où les transformateurs ont traditionnellement fait appel à de la main d’oeuvre pour le tri : alors que le tri manuel peut être affecté par la fatigue, les trieuses automatisées peuvent travailler heure après heure avec une précision supérieure et une efficacité sans faille.
Les machines TOMRA sont conçues pour être faciles à nettoyer et à entretenir et pour préserver l’hygiène, ce qui minimise les temps d’arrêt de la ligne. Et parce que les plateformes des machines TOMRA sont robustes et que leurs capteurs optiques sont placés de manière optimale, les performances de tri restent stables même lorsque l’environnement de travail est poussiéreux ou soumis à des températures extrêmes. Les utilisateurs constatent qu’il n’y a que peu ou pas de dégradation des performances de tri du début à la fin d’une journée.
Des solutions de tri très variées
Les trieuses de TOMRA peuvent inspecter les matériaux qui passent sur la ligne de traitement en fonction de leur forme, de leur couleur, de leur structure et de leurs caractéristiques biologiques. Ces capacités dépendent de la spécification technique de la machine, qui intègre une ou plusieurs façons de « voir » : rayons X, caméras haute résolution, lasers, capteurs optiques proche infrarouge (NIR), identification par signature biométrique (une technologie déposée de TOMRA).
Toute une gamme de machines TOMRA peut travailler sur les graines et les céréales : Ixus Bulk, Zea, TOMRA 3C et Nimbus BSI+, en fonction des exigences spécifiques.
L’Ixus Bulk utilise les dernières technologies de radiographie et d’imagerie pour détecter les matériaux étrangers de haute densité tels que le métal, les pierres, le verre et les plastiques.
La Zea, développée spécifiquement pour l’industrie du maïs de semence, est une machine économique, qui embarque des capteurs pour trier et classer l’enveloppe des épis de maïs, les défauts, les maladies et la taille.
Le TOMRA 3C combine des caméras haute résolution avec un éclairage LED et des unités laser ou NIR pour éliminer les matières étrangères et les défauts du produit. Cette machine, abordable et compacte, nécessite très peu d’espace au sol et est appréciée des opérateurs pour son interface utilisateur intuitive TOMRA ACT. En pratique, on l’alimente en versant les matériaux à trier dans une trémie, ils tombent sur une plaque vibrante, qui les répartit uniformément sur une goulotte d’alimentation. Les matériaux tombent ensuite dans une zone de détection, où ils sont inspectés par un double laser et des caméras double face à haute résolution. En quelques millisecondes, le système d’inspection intelligent rejette tous les défauts. Le produit accepté continue par la goulotte d’acceptation, tandis que les défauts sont envoyés vers la goulotte de rejet. La double diffusion induite par laser permet une détection très puissante du verre et des matières étrangères ; les caméras RVB double face, associées à un éclairage LED haute intensité, éliminent les défauts de couleur et de forme les plus subtils ; la valve d’éjection à grande vitesse permet d’obtenir un taux de faux rejets exceptionnellement bas. Le nettoyage automatique intelligent maintient les performances optimales de la machine ; et l’interface de commande, avec un grand écran tactile affichant les paramètres de réglage, est facile à utiliser pour les opérateurs.
Le Nimbus BSI+ combine de manière unique des lasers avec des spectroscopies NIR et visibles, ainsi que le scanner BSI+ breveté par TOMRA, qui peut détecter les caractéristiques biométriques des objets. Il s’agit également d’une machine dite « en chute libre » : un secoueur ou une trémie d’alimentation répartit uniformément le produit sur la goulotte à chute libre, et après que le produit soit tombé dans la zone d’inspection, il est scanné par des caméras, des lasers ou le BSI+, ou une combinaison de ceux-ci. Quelques millisecondes après cette évaluation, les défauts sont frappés par un jet d’air précis et puissant qui les envoie dans la zone de rejet, tandis que le bon produit continue sa chute libre naturelle. Les technologies sophistiquées du Nimbus BSI+ lui permettent de « voir » à travers un spectre plus large que les autres machines, et de prendre des décisions plus précises sur l’acceptabilité et le classement des matériaux sur la ligne. Lorsqu’il est équipé du scanner BSI+, le Nimbus est capable de détecter à la fois la couleur et la composition chimique en un seul passage, et d’éliminer les matières indésirables et les défauts des produits qui passeraient inaperçus sur d’autres trieuses. Et lorsque le Nimbus est équipé du module laser Detox, il détecte la présence d’aflatoxine.
Les retours d’expérience sont nombreux, bien entendu. On peut citer une des entreprises qui a largement bénéficié de l’utilisation de la Nimbus BSI+ : Legumbres Selectas Sierra Nevada, une entreprise espagnole spécialisée dans les légumineuses de qualité supérieure. Le PDG de l’entreprise, Vicente Jiménez Blanes, déclare : « Lorsque j’ai vu cette machine fonctionner pour la première fois, je savais qu’elle était exceptionnelle, mais je n’avais jamais imaginé ce dont elle était capable. Les résultats sont étonnants : la pureté du produit est de 99,9 % et nous sommes passés d’une capacité de traitement de 500 kg de l’heure à une capacité totale installée de 5 000 kg/heure ! Le bond en avant a été spectaculaire – l’installation des deux machines Nimbus BSI+ est la meilleure chose que nous ayons faite au cours des 57 ans d’histoire de notre entreprise. »
Un autre utilisateur de la TOMRA 3C et de l’IXUS, est Termont & Thomaes, un acteur très connu au Pays-Bas, spécialisé dans la vente de légumineuses, de céréales et de graines depuis plus de 100 ans. Ettienne Notschaele, responsable technique sur le site de Biervliet, témoignage : « Avec les machines TOMRA, la qualité du produit et les quantités traitées augmentent en parallèle. L’utilisation de la TOMRA 3C et de l’IXUS permet de réduire les pertes de rendement et de satisfaire les clients. Nous sommes également très satisfaits des conseils et de l’aide que nous recevons de TOMRA, dont l’équipe met tout en œuvre pour trouver des solutions qui nous aident à progresser. »
Centre d’essais et de démonstrations
Pour s’assurer que les opérateurs exploitent pleinement le potentiel de chaque machine, TOMRA propose aux clients des formations sur site et met à disposition des experts techniques via une hotline d’assistance. Et grâce à l’application sur smartphone TOMRA Visual Assist, les ingénieurs conseil de TOMRA et les clients peuvent travailler en étroite collaboration, même s’ils sont séparés par des milliers de kilomètres. L’ingénieur peut fournir des conseils détaillés comme s’il se tenait juste devant la machine du client, et partager des documents ou annoter des images pour clarifier et expliquer les instructions.
Mais avant d’en arriver là, les producteurs alimentaires sont d’abord invités à essayer les machines TOMRA avec leurs propres échantillons de produits dans le centre d’essai et de démonstration TOMRA le plus proche. Il en existe 8 dans le monde (Californie, Chili, Belgique, Turquie, Chine, Inde, Japon et Irlande).
Avec la pandémie COVID-19, TOMRA a également inventé des modes de démonstration en ligne. On peut à distance, sans se déplacer, examiner les résultats des tests comme si on y était, avec une liaison vidéo en direct, poser des questions, orienter la caméra où l’on veut pour voir des détails. À la fin du test, les clients reçoivent la vidéo et un rapport d’analyse.
Ces démonstrations permettent aux clients d’être certains des capacités et de l’adéquation d’une machine avant de décider d’investir.
Au final, l’investissement a une triple portée : il dote les transformateurs d’un avantage concurrentiel ; il leur ouvre des marchés aux normes plus strictes ; et il protège l’actif le plus précieux de l’entreprise, sa réputation.
A propos de TOMRA FOOD : TOMRA Food conçoit et fabrique des machines de tri à base de capteurs optiques, et des solutions post-récolte intégrées sur les lignes de production, qui transforment la production alimentaire mondiale. En agissant sur la sécurité alimentaire et en minimisant les pertes de nourriture, TOMRA Food permet que chaque ressource compte. L’entreprise a installé plus de 12 800 unités chez des producteurs, des conditionneurs et des transformateurs de denrées alimentaires dans le monde entier, dans un grand nombre de secteurs : confiserie, fruits, fruits secs, céréales et graines, pommes de terre, protéines, noix et légumes. Ces solutions comprennent des technologies avancées de classement, de tri, d’épluchage et d’analyse qui aident ses clients à améliorer leurs rendements, à gagner en efficacité opérationnelle et à garantir un approvisionnement alimentaire sûr. TOMRA Food a tissé un réseau de proximité partout dans le monde, avec des centres de tests, bureaux régionaux et unités de production aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique et en Australasie.